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Lignée de Tetsu du Kishu Ken — L’héritage et l’esprit du Gunrōeisō

Introduction


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Cet article est basé sur un mémoire rédigé par le maître du Gunrōeisō,

un élevage renommé qui s’est consacré, durant les ères Shōwa et Heisei,

à la préservation et au développement de la lignée Tetsu du Kishu Ken

au sein de la Société de Préservation du Chien Japonais (Nihon Ken Hozonkai).


Le Gunrōeisō a joué un rôle essentiel dans le maintien de la dignité

et de l’authenticité de cette lignée, en produisant de nombreux chiens remarquables

incarnant l’esprit même des races japonaises originelles.


Nous poursuivons aujourd’hui la philosophie et la lignée du Gunrōeisō.

C’est avec le plus grand respect envers notre maître

que nous présentons ce texte, afin de transmettre à notre tour

l’esprit du Gunrōeisō et la valeur de la préservation de la lignée Tetsu aux générations futures.


1. La rencontre avec le Kishu Ken


En 1979, je découvris pour la première fois un descendant de Tetsuyuki-gō,

un Kishu Ken lauréat du Prix du Premier Ministre.

À cette époque, vivant dans un petit appartement, je ne pouvais pas encore posséder de chien,

mais une photographie publiée dans Aiken no Tomo (Le Compagnon des Amis des Chiens)

me laissa une impression profonde.

Lorsque je vis enfin cette chienne chez M. Endō,

je fus saisi par sa prestance — noble, fière, et empreinte de l’âme du véritable chien japonais.


2. La profondeur de la lignée Tetsu


Sous la direction de M. Endō, j’étudiai les caractéristiques des lignées Tetsu, Mie et Kantō.

Chacune possédait ses qualités, mais la lignée Tetsu me captivait par sa profondeur et son équilibre.

Force, grâce et sérénité s’y unissaient en une harmonie parfaite —

l’incarnation même de l’idéal du chien japonais.

Parmi tous les chiens observés dans les expositions,

ceux de la lignée Tetsu se distinguaient par leur noblesse naturelle et leur port altier.


3. L’âge d’or de la Société de Préservation du Chien Japonais


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De la fin de l’ère Shōwa au début de l’ère Heisei,

la Société connut une véritable période d’or.

Les expositions réunissaient les plus beaux chiens venus de tout le pays,

et chaque éleveur exprimait sa philosophie à travers ses chiens.

C’était une époque marquée par la fierté, la rigueur et un profond respect

pour les races japonaises autochtones.


4. Changements et défis


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Avec l’arrivée de l’ère Heisei, la lignée Kantō commença à dominer les grands concours.

La beauté devint plus uniforme, mais l’individualité s’estompa peu à peu.

La lignée Tetsu, plus rare, conserva pourtant son expression unique,

sa structure solide et son tempérament équilibré —

un patrimoine vivant qu’il ne faut jamais laisser disparaître.


5. La philosophie du Gunrōeisō


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Au Gunrōeisō, la philosophie d’élevage était claire :

préserver la lignée Tetsu par une sélection raisonnée et saine,

afin de produire des Kishu Ken à la fois robustes, nobles et harmonieux.

En évitant la consanguinité excessive,

nous cherchions à créer des chiens unissant la force et la douceur.

Lorsque Yamasachi-me, une femelle originaire de Wakayama,

remporta le Prix du Premier Ministre,

ce fut la preuve que l’esprit de la lignée Tetsu vivait encore à travers le temps.


6. Maîtres, disciples et respect


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M. Endō, M. Miyashita, M. Shimizu, M. Urata…

Ce n’étaient pas seulement des éleveurs, mais de véritables maîtres

qui ont su éduquer les hommes autant que les chiens.

L’esprit du Gunrōeisō se perpétue,

non seulement par le sang, mais par la confiance mutuelle

entre l’être humain et le chien.


7. Conclusion — L’âme du Kishu Ken


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Le Kishu Ken est bien plus qu’une race.

Dans son regard se reflètent la mémoire d’une cohabitation ancestrale

entre l’homme et la nature,

ainsi que l’esthétique spirituelle du Japon.

Préserver la lignée Tetsu ne signifie pas seulement conserver un patrimoine génétique,

mais honorer l’héritage de ceux qui l’ont façonné —

et transmettre à l’avenir la noblesse éternelle du chien japonais.

 
 
 

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